L’organisation REM, qui effectuait des excavations pour le nouveau système de transport en commun de Montréal, dans la région de Back Rock, a engagé des archéologues pour une zone particulière où se trouvait le cimetière de la Famine. Avec beaucoup de soin et de respect, ces archéologues ont localisé les restes de 14 victimes individuelles de « Black 47 ». Ces restes ont ensuite été transportés dans un laboratoire où des tests ont été effectués. En raison de Covid, il y a eu un certain retard dans l’obtention des résultats, mais le 9iem juin 2022, les membres du conseil d’administration de la Fondation du parc du monument irlandais de Montréal ont été invités au laboratoire pour entendre ce qu’ils ont découvert jusqu’à présent. 

Les restes d’un homme de 15 ans ont été trouvés sur le site.

Leur rapport fascinant est très, très détaillé et voici quelques points marquants (et nous pourrions en ajouter d’autres dans les prochains jours) qui, nous en sommes sûrs, pourraient vous intéresser.

  • 10 des restes ont été retrouvés intacts et comprenaient 5 adultes – les âges approximatifs étaient les suivants : 20+ ans ; 21+ ans ; 25-30 ans ; 30-60 ans ; et un 60+ ans.
    Trois enfants âgés de 6 à 12 mois ; de 2 à 5 ans ; et de 9 à 14 ans ont été trouvés.
    Il y avait aussi 2 adolescents – l’un d’environ 14-16 ans et l’autre de 15-17 ans.
    Les quatre autres restes n’ont pas été retrouvés entièrement intacts mais il s’agit de deux adultes âgés de 17 à 25 ans et de deux bébés de moins d’un an.
  • Ils ont également trouvé quelques artefacts, notamment des boutons et de petites pièces métalliques qui auraient pu être des boutons ou peut-être un fermoir de bijou.
  • En se basant sur les insectes trouvés avec les restes, ils ont pu déterminer que ces enterrements ont probablement eu lieu en août ou septembre 1847 et qu’au moins une personne est restée sans être enterrée pendant un jour ou deux après sa mort.
  • Sur la base des « indicateurs de la famine » – l’un d’entre eux étant des traces de maze (maïs indien) dans les dents qui avaient été importées en Irlande en 1846, pendant la famine, etc., on peut déterminer qu’au moins 9 de ces personnes venaient directement d’Irlande ; 2 autres pourraient venir de Grande-Bretagne.
  • Il faudra probablement attendre encore quelques mois avant de pouvoir recevoir les données ADN de chacune de ces personnes.

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